II - Époque Double Destinée
Le Marionnettiste
Grand Maître des voeux
Bonjour, mon nom est Le Marionnettiste et je suis arrivé dans ces contrées le : 15/11/2022 . Entre nous, j'ai déjà écrit : 186
Époque Double Destinée
On estime que le village existait déjà avant l’année 1766, mais aucun livre d’histoire, ni aucune archive ne fait mention de la date exacte de construction de ce village. Cette estimation a été faite à partir des informations qui sont à notre disposition à propos de Jean-Baptiste Salme, un général français de la Révolution et de l’Empire, né le 18 novembre 1766 à Aillianville et mort le 27 mai 1811 à Tarragone, en Espagne. Il s’agit du seul personnage important de l’histoire française lié au village. Son nom a d’ailleurs été donné à la rue principale de la commune.
L’histoire raconte qu’il entre au service du régiment de Noaille, un régiment de cavalerie français d'Ancien Régime créé en 1688, à l’âge de 18 ans (1784), qu’il quitte sept ans plus tard. Entre le 12 janvier 1791 et sa reprise de service le 31 août 1791 comme adjudant au 1er bataillon de volontaires des Vosges, aucune information n’a été retrouvée. Néanmoins, nous pensons qu’il est rentré à Aillianville pour prendre des dispositions auprès de sa famille avant sa reprise. Cela n’a jamais été démenti par sa descendante Claude Salme. Il serait même plus juste de dire qu’elle refuse de parler de son aïeul ou des archives qu’elle garde peut-être secret de tous. Aucune preuve n’a été trouvée jusqu’à présent jusqu’à présent, mais de grosses suspicions sont toujours présentes chez les habitants les plus anciens de la commune.
Ainsi, entre les années 1700 et la Seconde Guerre mondiale, l’histoire du village reste floue. Voilà pourquoi elle recommence à partir du 1ier Septembre 1939, lorsque les Français déclarent la guerre aux Allemands en compagnie de l’Angleterre.
Environ un an plus tard, dans les alentours du 10 juin 1940, le département de la Haute-Marne est envahi par les soldats allemands. Apeurés par la vie qui pourrait bien les attendre, une partie des Aillanvillois prennent la fuite vers le Sud alors que les hommes en âge de se battre avaient été appelés à se battre contre l’ennemi.
A partir de 1943, certaines personnes commencèrent à rejoindre la résistance au sein de la Haute-Marne. Néanmoins, aucune activité ne se fit à Aillianville. Le risque de se faire prendre était bien trop grand pour cela.
La Haute-Marne vit sa libération du joug allemand le 13 septembre 1944, soit environ un an avant la fin de la Seconde Guerre mondiale. Juste avant ça, entre le 11 et le 13 septembre, Aillianville connaît une période de peur alors que les alliés repoussent la résistance allemande sur la route entre Chaumont et Neufchâteau. Le village allait-il être rasé ? Allaient-ils pouvoir survivre ? Beaucoup de questions se posèrent mais, finalement, bien que les dégâts furent grands, le village était toujours debout quand tout fut terminé.
Aujourd’hui, en 1946, le village se concentre sur sa reconstruction et le retour des soldats partis au combat.
/!\ Le contexte se voulant réaliste, des événements historiques toucheront tous les joueurs, même ceux ne souhaitant pas participer aux enquêtes et événements. Nous ne vous obligerons pas à participer aux events spécialement fait pour l’occasion, mais soyez conscient que vous devrez en tenir compte par la suite.
• Chronologie
• Contexte approfondie
→ Où nous trouvons-nous ?
→ Qui est le Maire ?
→ Petites informations en vracs
• Intrigues
• Vie courante
→ La société et ses mœurs
→ La culture française
→ L'avancée technologique
→ La politique en France
→ Droits et devoirs des français
→ L'éducation française
→ Les emplois en France
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Chronologie
Date | Lieux | Evénement |
3 septembre 1939 | La France déclare la guerre à l’Allemagne en compagnie de l’Angleterre. Face à cette situation, pour leur sécurité, environ 520 000 français habitants près de la frontière nous séparant de l’Allemagne sont évacués derrière la ligne de Maginot. Celle-ci se trouve à environ 234 kilomètres du village de Aillianville. | |
1 juin 1940 | France | La France envahie par les Allemands. La Haute-Marne est notamment un des premiers départements à tomber entre leurs mains |
11 juin 1940 | Le gouvernement commence à se déplacer de Paris à Bordeaux | |
14 juin 1940 | Paris est aux mains de l'envahisseur qui défile sur les Champs-Elysée | |
16 juin 1940 | La présidence du Conseil est confiée au Maréchal Pétain | |
18 juin 1940 | Appel du général de Gaulle à la BBC | |
20 juin 1940 | Les Allemands arrivent sur Brest | |
22 juin 1940 | Après la prise de La Rochelle et Lyon, la France (et plus spécifiquement le maréchal Pétain) signe l’armistice franco-allemande. | |
29 juin 1940 | Le Gouvernement se réfugie à Vichy, en zone non occupée par l'armée allemande. | |
10 juillet 1940 | Le mérachal Pétain obtient les pleins pouvoirs | |
11 novembre 1940 | Manifestation contre l’armistice et fondation par De Gaulle des “Forces françaises libres” qui est un groupe de résistance | |
22 juin 1941 | Rupture du pacte germani-soviétique et Hitler attaque l'URSS | |
28 août 1941 | René Bousquet devient le préfet régional chargé d’administrer la Marne, la Haute-Marne et l’Aube | |
7 décembre 1941 | Attaque des japonais sur Pearl Harbor, amenant les américains à entrer en guerre contre le Japon - la guerre devient ainsi mondiale. | |
1942 | De manière générale : L'Axe (l'Allemagne, l'Italie et le Japon) occupe une partie du monde | |
Juin 1942 | Au large des îles Midway | Bataille de Midway pendant laquelle les Américains remportent une victoire contre le Japon, rendant le Pacifique aux Alliés |
Juillet 1942 | France | Rafle du Vel d’Hiv, à Paris qui est la plus grande arrestation de juifs durant la guerre |
Septembre 1942 | Russie | Bataille de Stalingrad pendant laquelle Hitler capitule, en février 1943 |
8 novembre 1942 | Afrique du nord | Opération Torch pendant laquelle les alliés débarquent en Afrique du nord qui marque le début du retournement de la guerre en faveur des alliés |
Mai 1943 | France | Jean Moulin crée le CNR (Conseil National de la Résistance) |
6 juin 1944 | Débarquement des Américains (principalement) en Normandie dans le but de libérer la France | |
25 août 1944 | Libération de Paris et les Allemands sont repoussés hors de la Pologne par les Soviétiques | |
1944 | → Un gouvernement provisoire qui abroge la plus grande partie des textes de l'Etat français et rétablit l'essentiel de la législation en vigueur avant la guerre est mis en place | |
Février 1945 | Conférence de Yalta | |
30 avril 1945 | Suicide de Hitler | |
8 mai 1945 | Capitulation des Allemands et le maréchal Pétain se constitue prisonnier | |
6 août 1945 | Les Américains lancent une bombe nucléaire à Hiroshima pour se venger de l’attaque du Japon sur Pearl Harbor | |
9 août 1945 | Japon | 2e attaque nucléaire des Américains envers le Japon sur Nagasaki |
2 septembre 1945 | Capitulation du Japon | |
4 octobre 1945 | France | La sécurité sociale est instaurée |
20 novembre 1945 | Allemagne | Procès de Nuremberg pendant lequel les 24 principaux responsables du Troisième Reich sont jugés. |
26 juin 1946 | Création de l'Organisation des Nations unies (ONU) | |
13 ocotbre 1946 | France | les français approuvent la Constitution de la IVe république |
27 ocotbre 1946 | Préambule de la Constitution | |
31 octobre 1946 : Les portes reliant Ysgol Seren au Monde sont déscellées | ||
Décembre 1946 (actuel) | La reconstruction continue |
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Contexte approfondie
- Cartes de la France:
Revenons-en à Aillianville.
Cette commune compte 287 habitants dont Claude Salme qui en est la maire depuis 1945. La plupart d’entre eux entretiennent les champs et les forêts qui entourent le village. A côté de cela, tous mettent la main à la patte pour réparer les dégâts causés par la guerre. La reconstruction a été commencée lors de l’occupation allemande, mais les travaux restent importants. On compte actuellement de nombreux bâtiments en ruine et la route a besoin d’être remise à niveau, sans parler de certains terrains qui gardent les traces du passage des soldats allemands.
- Cartes de la commune:
Bien que le village soit entouré de nombreuses autres communes, la plus grande d’entre elles est Neufchâteau. Cette ville se trouve à 20 kilomètres, soit environ 22 minutes en voiture. Là-bas, on peut trouver une très grande partie des services les plus importants comme l’hôpital, les écoles et les grandes surfaces. Le commissariat de police s’occupant de Aillianville se trouve cependant à Chaumont qui se trouve à 45 kilomètres du village, soit environ 40 minutes en voiture.
La plus proche de Aillianville est Brechainville. Ce village, qui compte 83 habitants, se trouve à une distance de 2,8 kilomètres, soit environ 4 minutes en voiture.
- Cartes des alentours de la commune:
Voici quelques distances utiles :
•Carte d'identité
Nom : Martin
Prénoms : Claude
Naissance : 9 février 1904 (42 ans), à Bar-le-Duc
Lieu de vie : 52 rue du Général Salme, Aillianville
Profession : Professeur au collège de Neufchâteau et maire du village
•Livret de famille
Père : Pierre-Louis Salme, 7 mars 1881 (65 ans), à la retraite
Mère : Anne-Marie Salme, 3 juillet 1882 (64 ans), à la retraite
Frère aîné : Daniel Salme, décédé à l’âge de 45 ans pendant la guerre
Mari : Aristide Martin, 25 novembre 1900 (46 ans), agriculteur
Enfant : Odette Martin, 7 février 1930 (16 ans)
Enfant : Roland Martin, 31 décembre 1935 (11 ans)
Enfant : Philippe Martin, 25 août 1941 (5 ans)
•Fun Facts
→ Elle se lève généralement à 6 heures du matin et se couche aux alentours de 21 heures le soir. Il lui arrive parfois de faire une sieste devant la cheminée durant la journée quand son emploi du temps le lui permet.
→ Maison avec une annexe, un garage, un étage, ainsi qu’un grand jardin incluant un verger avec une cage à poules, et une terrasse avec un bassin à poissons construit par Pierre-Louis.
→ Possède deux chiens, un berger allemand nommé Cookie et un cocker anglais répondant au nom Cannelle.
•Caractéristiques physiques
Taille : 161 cm
Corpulence : 60 kg | Claude est grande, est connaît quelques rondeurs discrètes qui ne l’empêche pas d’être considérée comme étant une femme fine. Ses formes ont tendance à être appréciées par les personnes qu’elle connaît.
Couleur de peau : Bronzée à toute époque de l’année
Couleur des cheveux : Bruns foncés, presque noirs
Couleur des yeux : Noisette pouvant tirer sur le doré selon la luminosité à laquelle ils sont exposés
Vision : Claude porte des lunettes de vue lorsqu’elle lit et écrit à cause d’une légère myopie. Celles-ci sont rondes avec une armature lourde et noire.
Main directrice : Droitière
Etat de santé : Très bon état de santé, même étant enfant.
Signes distinctifs : Elle a quelques grains de beauté discrets sur sa peau.
•Aspect extérieur
Style de vêtements : Claude s’habille très richement tout en restant simple et humble. Son but n’est pas d’étaler sa richesse. Elle enfile juste les vêtements qu’elle achète avec l’argent qu’elle possède, ni plus ni moins. Les couleurs sont très variées mais toutes très douces et plutôt neutres.
Accessoires : Les bijoux qu’elle porte sont généralement discrets et assortis à la tenue qu’elle porte. Ceux-ci sont également le symbole de sa fortune.
Coiffure : Elle a de longs cheveux, ce qui lui permet de faire de multiples coiffures. Néanmoins, la plupart du temps, elle opte pour un chignon relevé et peu décoré.
Maquillage : Léger assorti à sa tenue et aux activités de la journée.
Aillianville ne compte aucun commerce d’aucune sorte
Le village se veut très axé sur l’agriculture et comme il n’y a que des passages très exceptionnels le chiffre d'affaires des entreprises ouvrant ses portes dans la commune pourrait faire faillite extrêmement facilement. Voilà pourquoi on trouve essentiellement des éleveurs, des cultivateurs et d'autres corps de métiers basés sur l'agriculture à cet endroit.
/!\ Vous avez la possibilité de faire évoluer le village à travers vos personnages et leurs activités. Prenez seulement en considération l'époque d'après guerre du forum et les domaines d'activité actuels avant de vous lancer dans une entreprise. Madame la maire est là pour vous aider en cas de besoin.
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Intrigues
Une note a été accrochée tôt ce matin sur le panneau d’affichage à l’adresse des Aillanvillois. Voilà ce qu’elle dit :
“La guerre est terminée. Bien que cela soit le cas depuis environ un an, il existe toujours des traces du passage des Allemands sur notre territoire. Bien que tout soit mis en œuvre pour toutes les effacer le plus vite possible, nous vous remercions pour votre patience.
Soyez vigilants en vous promenant dans les forêts alentour : nous n’avons pas encore vérifié qu’elles n’abritent pas d’armes, mines ou autres objets pouvant blesser ou tuer.
Depuis peu de temps, nous accueillons parmi nous un tout nouvel habitant. Nous remercions Jasper Esperance pour avoir accepté de s’occuper du jeune Dominique le temps de lui trouver un foyer stable. Merci à tous de bien vouloir l’accueillir chaleureusement en ces temps difficiles.
Si vous êtes intéressés pour vous occuper de Dominique comme d’un membre de votre famille, merci de contacter la mairie afin que nous puissions vous aider dans vos démarches.
Merci de votre compréhension.
Claude Martin, maire de Aillianville.”
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Vie Courante
→ 1946
Avec la Révolution et la période du Directoire, c’est toute la mode qui se libère et conditionne le vêtement jusqu'au XIXe siècle.
La tenue, certes plus sobre, sait conserver une certaine excentricité lorsque le dandysme anglais gagne le cœur des Français, et avec lui tout le XIXe siècle français. On invente le chapeau haut-de-forme, le smoking chatouillant la moustache qui va avec. Les manteaux sont longs et larges et couvrent aussi bien les hommes que les femmes.
Du côté des femmes, les robes et les jupes sont coupées de façon plus plates et perdent aussi en ampleur. Seule exception : la robe crinoline (version améliorée de la robe à panier). Le costume féminin évolue surtout à la toute fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle : la guerre, les sports, les déplacements plus fréquents en bicyclette notamment et l'industrie automobile inspirent de nouvelles parures, mobilisant ainsi davantage l'industrie textile.
La démocratisation, sinon la libération des activités culturelles libèrent les corps. La femme peut désormais se débarrasser d'une tenue strictement verticale. Elle profite de la jupe-pantalon, petite transition éphémère qui fait que très rapidement le pantalon s'impose dans la mode féminine, juste avant la Seconde Guerre mondiale. Le mouvement "je m'en foutiste" et insouciant des Zazous, dans les années 1940' contribue à sa large diffusion.
Puis ça sera le temps du New Look, après-guerre, comme pour qualifier la silhouette inspirée par le célèbre couturier Christian Dior qui révolutionne les codes de la féminité et de la mode en général.
→ Travail des femmes
Au XIIIème siècle, les femmes pouvaient exercer différents métiers (médecins, meunières…) mais elles seront progressivement exclues des métiers prestigieux et rémunérateurs. Alors que, durant la Renaissance, les hommes ont pris la direction des corporations féminines. Les inégalités salariales remontent déjà au XVe siècle, le salaire féminin représentait alors la moitié du salaire masculin. Le XVIIIe siècle préférait que les femmes travaillent à la maison, pour y rester. Une légende urbaine dit que cette journée pour les droits des femmes trouve son origine en 1857 alors que des ouvrières New-Yorkaises font grève pour obtenir l’égalité des salaires.
→ Des lois pour protéger
Alors que Jules Simon dénonçait les terribles conditions de travail des ouvrières dans L’Ouvrière, en 1874, une première loi, toujours en vigueur, naissait pour protéger les femmes au nom de leur spécificité biologique et de leur statut social dans les foyers : elles ne peuvent pas travailler dans les mines et les carrières. En 1892, une loi s’attaque aux nombres d’heures de travail, 11 heures maximum, ainsi que le travail de nuit. En 1900, Jeanne Chauvin devient la première femme avocate française alors que le barreau s’ouvre aux femmes. Quelques années plus tard, en 1907, une femme mariée qui travaille a enfin le droit de disposer de son salaire (mais pas ses autres biens) grâce à la loi du 13 juillet. Deux ans après, le congé maternité de 8 semaines, sans rémunération, voit le jour. En 1910, des institutrices commencent à être payées pendant cette période. Alors qu’elles n’obtiendront, que dix ans plus tard, le droit d’être payées autant que les instituteurs. Cette rémunération sera étendue à toutes les fonctionnaires en 1928 et à toutes les salariées en 1970.
→ L’effet des guerres
Les guerres ont eu un impact sur le travail des femmes. Alors qu’elles faisaient fonctionner le pays pendant la première guerre mondiale, elles ont été gentiment renvoyées à la maison pour le repeupler. C’est la même chose pour 39-45. En 1940, le régime de Vichy interdit l’emploi des femmes mariées dans l’administration, mesure abrogée deux ans après sous la pression de l’effort de guerre.
→ Enfin, l’égalité
En 1946, le principe d’égalité entre femmes et hommes dans tous les domaines est inscrit dans le préambule de la Constitution : « La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l’homme ». Tandis que l’arrêté du 30 juillet supprime la notion de salaire féminin.
→ En musique
Date | Artiste | Album |
♪ | Andrex | Pomme petite pomme |
♪ | Armand Mestral | Jalousie |
♪ | Bourvil | Pour sûr Houpetta la bella |
♪ | Efith Piaf | La vie en rose |
♪ | Édith Piaf et Les Compagnons de la chanson | Les Trois Cloches |
♪ | Fernandel | J'ai un beau chapeau |
♪ | Georges Guetary | C'est vous mon seul amour |
♪ | Georges Ulmer | Pigalle |
♪ | Jacques Helian | Le porte-bonheur Paris Tour Eiffel |
♪ | Lily Fayol | Le régiment des mandolines |
♪ | Luc Barney | J'ai du boire un peu trop ce soir |
♪ | Lucienne Delyle | Embrasse moi chéri |
♪ | Luis Mariano | Rien que toi La belle de Cadix |
♪ | Patrice et Mario | Samba samba |
♪ | Pierre Dudan | Fumée parfumée |
♪ | Tino Rossi | La belle, ouvrez-moi donc |
♪ | Yvette Giraud | Mademoiselle Hortensia |
→ Au cinéma
Date | Titre du film | Producteurs |
→ Films américains | ||
3 juillet | Citizen Kane | Orson Welles |
○ | La vie est belle | Frank Capra |
○ | Le Dahlia bleu | George Marshall |
○ | Le facteur sonne toujours deux fois | Tay Garnett |
○ | Le Grand Sommeil d'Howard Hawks | Howard Hawks |
○ | Les Enchaînés | Alfred Hitchcock |
○ | Les Tueurs | Robert Siodmak |
22 mai | Pinocchio | Wailt Disney |
○ | Une nuit à Casablanca | Archie Mayo |
○ | À chacun son destin | Mitchell Leisen |
→ Films français | ||
○ | Copie conforme | Jean Dréville |
○ | Gilda | Charles Vidor |
○ | Ivan le Terrible | Sergueï Eisenstein |
○ | L'Affaire du collier de la reine | Marcel L'Herbier |
29 octobre | La Belle et la Bête | Jean Cocteau |
○ | La Poursuite infernale | John Ford |
2 août | Le silence est d'or | René Clair |
3 décembre | Les Portes de la nuit | Marcel Carné |
→ Spectacles
29 janvier : Premier concert du saxophoniste Charlie Parker avec Dizzy Gillespie et Lester Young au sein du Jazz At The Philharmonic.
février : Formation en France des Compagnons de la Chanson.
28 mars : enregistrement par le septet de Charlie Parker sur l'album Dial, de Ornithology, standard de jazz composé la même année par le saxophoniste Charlie Parker et le trompettiste Benny Harris.
21 juin : Présentation à New York des premiers disques microsillon, mis au point par Peter Goldenmark pour la CBS (Columbia Broadcasting System).
→ Autres
→ Anthropology, morceau de jazz écrit par le saxophoniste Charlie Parker, le trompettiste Dizzy Gillespie et Joe Bishop.
→ Création d'une des plus grandes firmes de l'histoire de la guitare, Fender par Leo Fender.
Sommaire des années 1946 et ultérieures
• Agriculture
Date | Invention | Inventeurs |
1800 | Semoir à bariller | Christophe-Joseph-Alexandre Mathieu de Dombasle |
1815 | Sécateur | Antoine François Bertrand de Molleville |
1829 | Charrue Pluchet | Vincent Charlemagne Pluchet |
1880 | Couveuse | Odile Martin, Stéphane Tarnier |
1881 | Bouillie bordelaise (protection de la vigne) | Ulysse Gayon et Alexis Millardet |
1884 | Pulvérisateur | Victor Vermorel |
1886 | Arracheuse de betteraves | A. Bajac |
1893 | Herse écroûteuse | Antoine Bajac |
• Armement
Date | Invention | Inventeurs |
1818 | Amorce à percussion | François Prélat |
1825 | Obusier Paixhans | Henri-Joseph Paixhans |
1828 | Cartouche à broche | Casimir Lefaucheux |
1830 | Balles (d'arme à feu) cylindro-coniques et cylindro-sphériques | Henri-Gustave Delvigne |
1840 | Carabine à tige | Louis-Étienne Thouvenin |
1842 | Canon à frein de bouche | Antoine Hector Thésée Treuille de Beaulieu |
1845 | Cartouche à percussion annulaire | Louis-Nicolas Flobert |
1848 | Balle Minié | Montgomery, Henri-Gustave Delvigne, Claude Étienne Minié |
1884 | Poudre sans fumée | Paul Vieille |
1886 | Fusil Lebel | les colonels Gras, Bonnet et Lebel |
1910 | Autochenille | Adolphe Kégresse |
1916 | Fusées Le Prieur, roquettes incendiaires pour avion | Yves Le Prieur |
1917 | Char de combat à tourelle pivotante | Renault FT, Renault |
1939 | Brevet de la bombe atomique | Frédéric Joliot-Curie, Hans von Halban et Lew Kowarski |
• Cinématographie
Date | Invention | Inventeurs |
1859 | Microfilm | René Dagron |
1894 | Projecteur de cinéma | Auguste et Louis Lumière |
1900 | Cinéorama, procédé de projection cinématographique sur 360 degrés | Raoul Grimoin-Sanson |
1907 | Stéréo-cinéma, appareil optique | Émile Reynaud |
1926 | CinemaScope | Henri Chrétien |
• Communication
Date | Invention | Inventeurs |
1857 | Phonautographe, stylet sur une membrane élastique pour enregistrer la voix humaine | Édouard-Léon Scott de Martinville |
1884 | Télégraphe à retransmetteur automatique | Émile Baudot |
1908 | Bélinographe (transmission d'images à distance) | Edouard Belin |
1909 | Transmission instantanée d'images, préfigurant la télévision | Georges Rignoux et A. Fournier |
1911 | Radiophare | André Blondel |
1912 | Un des systèmes de Télégraphie Sans Fil | Lucien Rouzet |
1917 | Récepteur radio à changement de fréquence | Lucien Lévy |
• Construction
Date | Invention | Inventeurs |
1818 | Tunnelier | Marc Isambart Brunel |
1823 | Pont suspendu à des câbles métalliques | Marc Seguin |
1823 | Fabrication industrielle des briques | Auguste Virebent |
1835 | Tuiles mécaniques | Joseph Gillardoni |
1836 | Fibre de verre | Ignace Dubus-Bonnel |
1840 | Ciment moderne | Louis Vicat |
1841 | Bobine d'induction | Antoine Masson, Louis Breguet |
1847 | Ciment armé | Joseph Lambot |
1847 | Mètre ruban | Alexis Lavigne |
1848 | Micromètre | Jean-Louis Palmer |
1849 | Tube de Bourdon (manomètre métallique) | Eugène Bourdon |
1854 | Production industrielle de l'aluminium | Henri Sainte-Claire Deville |
1857 | Bétonnière | Cézanne |
1859 | Rouleau compresseur à vapeur | L. Lemoine |
1865 | Four Martin (production de l'acier) | Pierre-Émile Martin |
1867 | Acier à coupe rapide | Henri Aimé Brustlein |
1867 | Béton armé | Joseph Monier |
1874 | Verre trempé | La Bastie |
1881 | Fosse sceptique | Jean-Louis Mouras, abbé Moigno |
1881 | Soudure à l'arc | Auguste de Méritens |
1883 | Pistolet à peinture | Alexandre-Ferdinand Godefroy |
1887 | Four à arc électrique industriel | Paul Héroult |
1893 | Verre armé | L. Appert |
• Ecriture et Calcul
Date | Invention | Inventeurs |
1827 | Sténotype | Benoît Gonod |
1828 | Taille-crayon | Bernard Lassimone |
1829 | Système braille | Louis Braille |
1842 | Arithmaurel | Timoleon Maurel |
1887 | Cubarithme, instrument éducatif pour l’enseignement des mathématiques aux aveugles | |
1888 | Machine à écrire pour aveugle (en braille) | Auguste Mauler |
1888 | Machine à calculer pouvant extraire les racines carrés | Léon Bollée |
• Electroménager
Date | Invention | Inventeurs |
1800 | Cafetière à percolation | Jean-Baptiste de Belloy |
1836 | Cuisinière à gaz | James Sharp |
1855 | Nettoyage à sec | Jean-Baptiste Jolly |
1872 | Douche | François Merry Delabost |
• Energie
Date | Invention | Inventeurs |
1801 | Gaz d'éclairage | Philippe Lebon |
1805 | Alumettes | Jean-Joseph-Louis Chancel |
1823 | Bougie stéraique | Eugène Chevreul |
1831 | Allumette phosphoriques à friction | Charles Sauria |
1843 | Hélice moderne (à pales) | Augustin Normand, John Barnes |
1866 | Pile sèche | Georges Leclanché |
1879 | Rhéostat (appareil de réglage du courant électrique) | Louis Clerc |
1881 | Transport d'électricité à longue distance | Marcel Deprez |
1882 | Transformateur électrique | Lucien Gaulard et John Dixon Gibbs |
• Horlogerie
Date | Invention | Inventeurs |
1842 | Montre à remontoir à étrier | Adrien Philippe |
1847 | Réveille-matin réglable | Antoine Redier |
1866 | Montre à diapason | Louis Breguet |
1871 | Montre à échappement à tourbillon | Abraham-Louis Breguet |
• Impression
Date | Invention | Inventeurs |
1836 | Chromolithographie, impression en couleur | Godefroy Engelmann |
1856 | Héliogravure | Abel Niépce de Saint-Victor |
1867 | Phototypie, procédé d'impression | Cyprien Tessié du Motay et Charles-Raphaël Maréchal |
• Mécanique
Date | Invention | Inventeurs |
1820 | Arithmomètre, machine à calculer mécanique | Charles Xavier Thomas de Colmar |
1821 | Lentille à échelons | Augustin Fresnel |
1822 | Chronographe encreur | Nicolas Matthieu Rieussec |
1826 | Dérouleuse pour bois | J. Pape |
1827 | Roue en dessous à aube courbe | Jean-Victor Poncelet |
1840 | Marteau-pilon | François Bourdon (Le Creusot) |
1852 | Gyroscope | Léon Foucault |
1855 | Machine à vapeur à surchauffeur | Gustave-Adolphe Hirn |
1857 | Machine frigorifique à compression | Ferdinand Carré |
1859 | Réfrigérateur à absorption de gaz | Ferdinand Carré |
1860 | Excavateur à godets | Alphonse Couvreux |
1863 | Machine frigorifique à l'ammoniac | Ferdinand Carré |
1867 | Ascenseur hydraulique | Félix Léon Edoux |
• Médecine
Date | Invention | Inventeurs |
1800 | Spéculum | Joseph Récamier |
1819 | Mesure de la tension artérielle | Jean-Léonard-Marie Poiseuille |
1819 | Stéthoscope | René-Théophile-Hyacinthe Laennec |
1822 | Lithotriteur | Jean-Jacques-Joseph Leroy d'Étiolles |
1834 | Otoscope, instrument médical pour l'appareil auditif | Jean-Pierre Bonnafont |
1844 | Synthèse de la digitaline (médicament pour le cœur) | Claude-Adolphe Nativelle |
1853 | Aspirine | Charles Frédéric Gerhardt |
1859 | Atoxyl, médicament | Antoine Béchamp |
1860 | Bande Velpeau | Alfred Velpeau |
1885 | Vaccin contre la rage | Louis Pasteur |
1888 | Sérothérapie, utilisation de sérum en médecine | Charles Richet |
1891 | Sérum antidiphtérique | Émile Roux |
1901 | Lipiodol, médicament à base d'iode et produit de contraste en radiologie | Marcel Guerbet, Laurent Lafay |
1903 | Stovaïne, anesthésique local de synthèse | Ernest Fourneau |
1907 | Test Mantoux pour la détection de la tuberculose | Charles Mantoux |
1915 | Tulle gras, type de pansement | Auguste Lumière |
1917 | Phagothérapie, guérison par des bactériophages | Félix d'Hérelle |
1921 | BCG, vaccin antituberculeux | Albert Calmette et Camille Guérin |
1921 | Acétarsol, médicament anti-infectieux | Ernest Fourneau |
1924 | Vaccin contre le tétanos et vaccin contre la diphtérie | Gaston Ramon |
1925 | Vaccin avec adjuvant | Gaston Ramon |
1932 | Vaccin contre la fièvre jaune | Jean Laigret et Andrew Sellards |
1933 | Pipéroxane, premier médicament antihistaminique (contre les allergies) | Ernest Fourneau et Daniel Bovet |
1939 | Gramicidine (antibiotique) | René Dubos |
• Musique
Date | Invention | Inventeurs |
1801 | Harpe à double mouvement | Sébastien Érard |
1810 | Piano à pédale | Sébastien Érard |
1842 | Harmonium | Alexandre-François Debain |
1855 | Métronome électrique ou batteur de mesure électrique pour la direction d'orchestre | Hector Berlioz et Joannes Verbrugghe |
1856 | Sarrusophone, instrument de musique | Pierre-Auguste Sarrus et Pierre-Louis Gautrot |
1881 | Bigophone (instrument de musique) | Romain Bigot |
• Objets du quotidien
Date | Invention | Inventeurs |
1837 | Siphon à soda | Antoine Perpigna |
1884 | Poubelle, récipient à ordure commun | Eugène Poubelle, préfet de Grenoble, puis de Paris |
1888 | Fer à friser électrique | Alexandre-Ferdinand Godefroy |
1889 | Réchaud transparent à alcool | Henri Gautreau |
1889 | Soutien-gorge moderne | Herminie Cadolle |
1890 | Sèche-cheveux | Alexandre-Ferdinand Godefroy |
1915 | Tube de rouge à lèvres coulissant | Maurice Levy |
1926 | Polo (vêtement) | René Lacoste et André Gillier |
1935 | Panier à salade souple pliant | Henri Gautreau |
1946 | bikini (maillot de bain) | Louis Réard |
• Photographie
Date | Invention | Inventeurs |
1925 | Photographie | Nicéphore Niepce |
1930 | Objectif photographique | Chevalier |
1838 | Daguerréotype | Louis Daguerre |
1847 | Photographie sur verre | Abel Niépce de Saint-Victor |
1850 | Colloïde photosensible (gravure photomécanique) | Alphonse Poitevin |
1851 | Photographie par plaque de verre | Claude Félix Abel Niépce de Saint-Victor |
1852 | ferrotype, technique photographique | Adolphe-Alexandre Martin |
1869 | Photographie en couleurs | Charles Cros et Louis Ducos du Hauron |
1882 | Fusil photographique | Étienne-Jules Marey |
1891 | Photographie en couleurs par franges d'interférence | Gabriel Lippman |
1891 | Carte postale photographique | Dominique Piazza |
1907 | Autochrome (photographie en couleur) | Auguste et Louis Lumière |
1909 | Cent-Vues, appareil photographique utilisant le 35 millimètres | Étienne Mollier |
• Textile
Date | Invention | Inventeurs |
1801 | Métier à tisser Jacquard | Joseph Marie Jacquard |
1810 | Machine à filer le lin | Philippe de Girard |
1816 | Cardeuse mécanique de laine | Godard |
1830 | Machine à coudre | Barthélemy Thimonnier |
1840 | Métier rectiligne à volant | Poivret |
1868 | Machine à coudre à pédale | Pierre Cobet |
1872 | Bouton de vêtement à quatre trous | Alexandre Massé |
1884 | Soie artificielle | Hilaire de Chardonnet |
• Transports aériens
Date | Invention | Inventeurs |
1852 | Dirigeable Giffard | Henri Giffard |
1857 | Avion motorisé sans pilote (modèle réduit) | Félix du Temple |
1871 | Planophore, premier aéroplane en modèle réduit | Alphonse Pénaud |
1890 | Appareil volant (Éole) précurseur de l'avion | Clément Ader |
1907 | Avion monoplan | Robert Esnault-Pelterie |
1907 | Hélicoptère | Paul Cornu |
1910 | Hydravion, premier vol autonome | Henri Fablre |
1910 | Avion volant à plus de 100 km/h | Louis Blériot |
1921 | Avion de plus de 300 km/h | Nieuport-Delage |
• Transports et techniques maritimes
Date | Invention | Inventeurs |
1844 | Baromètre anéroïde | Lucien Vidie |
1847 | Marégraphe | Antoine-Marie Chazallon |
1850 | Navire de ligne à vapeur | Henri Dupuy de Lôme |
1852 | Cuirassé à coque en fer | Henri Dupuy de Lôme |
1863 | le Plongeur, sous-marin à moteur à air comprimé | Charles Brun et Commandant Bourgois |
1864 | scaphandre autonome (avec bouteilles d'air comprimé) | Benoît Rouquayrol et Auguste Denayrouze |
1876 | Navire frigorifique | Charles Tellier |
1878 | Automobile à vapeur produite en série | Amédée Bollée |
1881 | Hors-bord | Gustave Trouvé |
1900 | Narval, sous-marin moderne à double coque et propulsion mixte | Maxime Laubeuf |
• Transports terrestres
Date | Invention | Inventeurs |
1827 | Différentiel | Onésiphore Pecqueur |
1829 | Locomotive à chaudière tubulaire | Marc Seguin |
1840 | Véhicule à air comprimé | Antoine Andraud, Cyprien Tessié du Motay |
1855 | Frein d'urgence pour les locomotives | Charles-Urbain Bricogne |
1860 | Frein à air comprimé | Désiré Martin |
1861 | Vélocipède à pédales Michaudine | Pierre Michaux |
1869 | Bicyclette à chaîne | Eugène Meyer et André Guilmet |
1871 | Moto | Louis-Guillaume Perreaux |
1875 | Locomotive compound | Anatole Mallet |
1881 | Voiture électrique | Gustave Trouvé |
1884 | Automobile mue par un moteur à pétrole à 4 temps | Édouard Delamare-Deboutteville |
1890 | Locomotive thermoélectrique | Jean-Jacques Heilmann |
1895 | Automobile équipée de pneumatiques | Michelin |
1895 | Automobile à allumage par batterie | Albert de Dion, De Dion-Bouton |
1895 | Camion à moteur à essence | Panhard et Levassor |
1902 | Scooter | Société Auto-Fauteuil |
1903 | Train routier à traction continue | Charles Renard |
1904 | Moto à fourche télescopique | Terrot (société) |
1946 | VéloSoleX | Société solex |
1946 | codes (automobiles) | Pierre Cibié |
• Autres
Date | Invention | Inventeurs |
1818 | Géothermie | François de Larderel |
1829 | Serrure incrochetable | Alexandre Fichet |
1829 | Serrure à deux pennes | Charles-Louis Sterlin et Eugène Bricard |
1846 | Serrure à combinaison | Alexandre Fichet |
1857 | Télescope à miroirs parabolique en verre | Léon Foucault |
1907 | Teinture de synthèse pour les cheveux | Eugène Schueller |
1907 | Pétanque | Jules Hugues |
Le Marionnettiste
Grand Maître des voeux
Bonjour, mon nom est Le Marionnettiste et je suis arrivé dans ces contrées le : 15/11/2022 . Entre nous, j'ai déjà écrit : 186
Vie courante
• En général
Après la libération de Paris, en août 1944, le général De Gaulle, chef de la France libre en exil depuis l'armistice de 1940, exerce à son tour les fonctions de chef de l'État, cumulées avec celles de chef du gouvernement, en tant que président du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF). En désaccord avec le projet de Constitution que proposent les ministres communistes, il démissionne en 1946. Lui succèdent Félix Gouin et Georges Bidault.
Après la promulgation de la Constitution de la Quatrième République, le 27 octobre 1946, et jusqu'à ce que l'ensemble des organes de celle-ci soient mis en place, Vincent Auriol, président de l'Assemblée nationale, exerce les fonctions de chef de l'État. Le GPRF disparaît peu de temps après l'adoption de la Constitution de la Quatrième République
Nous sommes sous un régime républicain qui limite strictement le pouvoir exécutif pour s’opposer à l’absolutisme contre lequel le peuple a combattu en 1789, lors de la Révolution Française. Cette forme de gouvernement voit le jour la première fois en 1792 avant d’être interrompu à plusieurs reprises (lors du premier Empire, du second Empire et du régime de Vichy durant l’occupation allemande).
Ce régime nouvellement instauré se doit d’assurer la reconstruction après la guerre. Il met en place la Sécurité sociale et engage la France dans les alliance occidentales, au sein de l’OTAN (organisation politico-militaire mise en place par les pays signataires du traité de l'Atlantique Nord afin de pouvoir remplir leurs obligations de sécurité et de défense collectives) et de la Communauté européenne.
• Personnalités
Prochaines élections en 1947.
En attendant, nous n’avons de président de la République à cause de la mise en place du système.
A moins que les lois soient abrogées, toutes sont encore en vigueur même si leur application n'est plus surveillée. La meilleur exemple à cela est abrogation en 2013 d’un loi datant de 1800 qui stipule que : "toute femme désirant s’habiller en homme devait se présenter à la Préfecture de police pour en obtenir l’autorisation et celle-ci ne peut être donnée qu’au vu d’un certificat d’un officier de santé". Ainsi, il faut prendre en compte que toutes les lois antérieures, à moins qu'un des prochains articles ne fasse part du contraire, sont toutes de vigueur.
/!\ Notez bien que personne n'ayant fait d'étude de droit, et n'a pas vécu en 1946, les textes peuvent être pris mots à mots des sources afin de ne pas dénaturer la réalité de l'époque.
• Préambule de la Constitution du 27 octobre 1946
1. Au lendemain de la victoire remportée par les peuples libres sur les régimes qui ont tenté d'asservir et de dégrader la personne humaine, le peuple français proclame à nouveau que tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés. Il réaffirme solennellement les droits et libertés de l'homme et du citoyen consacrés par la Déclaration des droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois de la République.
2. Il proclame, en outre, comme particulièrement nécessaires à notre temps, les principes politiques, économiques et sociaux ci-après :
3. La loi garantit à la femme, dans tous les domaines, des droits égaux à ceux de l'homme.
4. Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d'asile sur les territoires de la République.
5. Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.
6. Tout homme peut défendre ses droits et ses intérêts par l'action syndicale et adhérer au syndicat de son choix.
7. Le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.
8. Tout travailleur participe, par l'intermédiaire de ses délégués, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu'à la gestion des entreprises.
9. Tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a ou acquiert les caractères d'un service public national ou d'un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité.
10. La Nation assure à l'individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement.
11. Elle garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence.
12. La Nation proclame la solidarité et l'égalité de tous les Français devant les charges qui résultent des calamités nationales.
13. La Nation garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L'organisation de l'enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'Etat.
14. La République française, fidèle à ses traditions, se conforme aux règles du droit public international. Elle n'entreprendra aucune guerre dans des vues de conquête et n'emploiera jamais ses forces contre la liberté d'aucun peuple.
15. Sous réserve de réciprocité, la France consent aux limitations de souveraineté nécessaires à l'organisation et à la défense de la paix.
16. La France forme avec les peuples d'outre-mer une Union fondée sur l'égalité des droits et des devoirs, sans distinction de race ni de religion.
17. L'Union française est composée de nations et de peuples qui mettent en commun ou coordonnent leurs ressources et leurs efforts pour développer leurs civilisations respectives, accroître leur bien-être et assurer leur sécurité.
18. Fidèle à sa mission traditionnelle, la France entend conduire les peuples dont elle a pris la charge à la liberté de s'administrer eux-mêmes et de gérer démocratiquement leurs propres affaires ; écartant tout système de colonisation fondé sur l'arbitraire, elle garantit à tous l'égal accès aux fonctions publiques et l'exercice individuel ou collectif des droits et libertés proclamés ou confirmés ci-dessus.
Ce document est amené à être modifié à mesure que le temps passe afin de tenir à jour tous les changements effectués par le gouvernement français. N’hésitez pas néanmoins à vous renseigner sur les sites proposés dans les sources si vous avez besoin d’informations supplémentaires ou à envoyer un message privé à un membre du staff (les crédits) qui se fera un plaisir de répondre à vos questions.
• Durant l'Empire français (1940 - 1944)
→ L’histoire de l'école jusqu'en 1944
Depuis 1882, sous l’annonce du ministre de l’instruction publique, Jacques Chevalier, l’école publique enseigne "les devoirs envers Dieu". Cela consiste à inculquer aux élèves à faire en sorte qu’ils associent étroitement un sentiment de respect et de vénération à l'idée de la Cause première et de l'Être parfait. Il habitue également chacun d'eux à entourer du même respect cette notion de Dieu, alors même qu'elle se présenterait à eux sous des formes différentes de celles de sa propre religion. Ensuite, et sans s'occuper des prescriptions spéciales aux diverses communions, l'instituteur s'attache à faire comprendre et sentir à l'enfant que le premier hommage qu'il doit à la divinité, c'est l'obéissance aux lois de Dieu telles que les lui révèlent sa conscience et sa raison
La scolarisation des filles a débuté en 1867 dans des écoles séparées à celles des garçons. La coéducation (mixité des écoles) fut par contre longtemps combattue par les pédagogues catholiques qui y voyaient une source de désordre sexuel contraire à la morale. Elle est officiellement condamnée par le pape Pie XI en 1929 dans l'encyclique Divini illius Magistri.
Ainsi, l'enseignement public était non-mixte sauf dans le cas de contraintes matérielles : les classes uniques dans des petits villages de la France rurale sont le plus souvent mixtes.
En novembre 1915, une circulaire autorise l'entrée des filles des classes primaires dans les écoles de garçons, et vice versa. Il s'agit encore de répondre à des raisons pratiques, alors que de nombreux instituteurs sont mobilisés pour la Première Guerre mondiale, conduisant à une baisse des effectifs.
En 1919 est créé le baccalauréat féminin puis, en 1924, les programmes de l'enseignement secondaire sont rendus identiques pour les filles et les garçons, sans remettre en cause la non-mixité, les lycées de jeunes filles poursuivant leur existence mais pouvant attirer davantage d'élèves. Elles peuvent donc désormais accéder plus facilement à l'université. Entre temps, en octobre 1922, la mesure est étendue aux classes de 5ème et 4ème (ce qui peut correspondre à plusieurs niveaux à l’époque). Dans les années 1930, moins de la moitié des établissements scolaires mélangent filles et garçons, mais seulement dans quelques classes.
Le 23 novembre 1940 le philosophe Jacques Chevalier (filleul du maréchal Pétain et Secrétaire d'Etat à l'Education nationale) introduit très explicitement les « devoirs envers Dieu » dans le cours supérieur (celui qui suit le cours moyen).
Puis, le 7 mars 1941, devant les réactions suscitées par ce texte, Jérôme Carcopino, nouveau ministre, remplace le mot "Dieu" par "Les valeurs spirituelles, la patrie, la civilisation chrétienne".
Après le passage des lois du 6 janvier et du 10 mars 1941, l'instruction religieuse est introduite dans les programmes de l'école publique. Elle est donnée en dehors des édifices scolaires, à titre d’enseignement facultatif, dans les horaires scolaires. Ceci est fait ainsi puisque l'enseignement donné dans les écoles primaires publiques se rapporte à un triple objet : éducation morale, civique et patriotique, éducation intellectuelle, activités d’éducation générale à base d’éducation physique.
Le 25 juillet 1941 est publiée une liste des ouvrages littéraires interdits dans les bibliothèques scolaires. Par exemple, ce fut le cas pour les livres des auteurs Henri Barbusse, Léon Blum, Paul et Victor Marguerite, Colette et Zola.
En Février 1943, les hommes de certaines classes sont mobilisés. Les instituteurs n’échappent pas à cette réquisition. Ils participent, comme d’autres, dans le combat contre l’occupant ; certains s’engagent dans la résistance, d’autres, secrétaires de mairie, aident la résistance en distribuant des cartes d’alimentation, en hébergeant des clandestins, en modifiant les états civils, en fabriquant de faux-cachets ou en répandant les nouvelles de Londres…
Pour protéger les écoliers des régions touchées par les bombardements, des évacuations sont organisées. Les enfants dont les parents le souhaitent, sont dirigés dans des colonies scolaires ou répartis dans des communes d’accueil.
A la rentrée d’octobre 1944, les postes inoccupés sont pourvus en fonction des possibilités et dans l’intérêt du service. Aucun mouvement du personnel n’est prévu avant le retour des instituteurs prisonniers ou déportés en Allemagne.
L’ordonnance du 9 août 1944 prévoit l’annulation de toutes les mesures relatives à l’interdiction des livres scolaires et sur l’éducation religieuse. Les programmes des écoles primaires élémentaires reprennent ceux en vigueur en 1939.
→ Fonctionnement de l’école
En France, entre 1920 et 1940, l’école était divisée de manière totalement différente de ce que nous connaissons aujourd’hui. De même que les appellations utilisées à l’époque. Voici un tableau récapitulatif pour mieux le comprendre :
A savoir :
→ Les classes n’étaient pas structurées comme elles le sont aujourd’hui.
→ A Aillianville, il y avait deux bâtiments scolaires :
- le premier se situait derrière l’église qui était nommé la “petite école”. On y entrait à l'âge de 6 ans pour y rester pendant deux ou trois ans jusqu’à ce qu’on sache lire. Les cas désespérés pouvaient avoir droit à une année supplémentaire par rapport aux autres (donc rester quatre ans maximum), ce qui correspond à un redoublement, bien que ce mot ne fut jamais prononcé.
- la “grande école” se trouvait sur la place du village, avec la mairie. On y entrait dès la fin de la petite école (entre 8 et 10 ans selon) et y restait jusqu’à l’âge de 14 ans, au passage du Certificat. Pour la plupart des villageois, cela marque la fin des études.
→ Entre 11 et 12 ans, il est possible d’aller en classe de sixième, mais rares sont les villageois qui ont choisi cette opportunité.
→ Dans le cas où un élève n’a pas reçu son Certificat, il a deux options :
- trouver un travail
- refaire une année pour tenter de l’obtenir
→ Les professeurs décident qu’un élève doit faire une année scolaire supplémentaire selon la maturité, les conditions familiales et ses résultats scolaires entre autres. Sachez néanmoins que c’est très mal vu par les familles de voir son enfant devoir rester en classe.
→ Les sauts de classe étaient inexistants. Tous les élèves restaient en classe jusqu’à ce qu’il obtienne son diplôme.
• Durant la IVe République (1946 - 1958)
→ Les nouveautés survenues entre 1945 et 1946
→ Sur les ordonnances du des 20 novembre 1944 et 9 juillet 1945, le pouvoir de nommer, muter, sanctionner les instituteurs est transféré des Préfets aux Recteurs. Ainsi disparaît une anomalie de la réglementation universitaire, survivance du régime impérial.
→ La protection de la santé des enfants d'âge scolaire devient obligatoire. Une visite médicale est faite à l'entrée au CP, puis des examens périodiques sont effectués.
• En vigueur en 1946
→ Accidents du travail : depuis le 9 avril 1898, les responsabilités des accidents dont les ouvriers sont victimes dans leur travail sont reconnues.
→ Assurance sociale : une assurance vieillesse est créée le 5 avril 1928 pour tous les salariés, fondée sur les principes de l’assurance maladie. Elle est complétée le 30 avril 1930, permettant ainsi à l’ensemble des salariés d’être couvert contre les risques Maladie, Invalidité, Vieillesse.
→ Bulletin de l’office du travail : sa création date de janvier 1894 et il consiste à regrouper des textes officiels, de la jurisprudence et des études sur le mouvement syndical et social jusqu’à 1912. Les documents sont très riches en informations statistiques et contiennent de nombreuses comparaisons internationales.
→ Charte du travail : elle ne voit le jour que le 4 octobre 1941. Elle est ensuite abrogée le 27 juillet 1944 par l’ordonnance d’Alger.
→ Comité des entreprises : elle voit le jour grâce à l’ordonnance mise en place le 22 février 1945. Le 16 mai 1946, une nouvelle loi est adoptée, visant à donner moins de pouvoirs aux employeurs qui abusaient de la laxité les textes précédents.
→ Congés : ce n’est que 21 juin 1936 qu’est promulguée la loi « instituant un congé annuel payé dans l’industrie, le commerce, les professions libérales, les services domestiques et l’agriculture ».
→ Conseil national du travail : c’est un établissement public institué par la loi du 22 mai 1946. Il s'agit d'un organe interprofessionnel national et paritaire. Il s'agit d'une part d'un organe d'avis, qui adresse des avis des partenaires sociaux tant à l'intention du Gouvernement que du Parlement.
→ Conventions collectives : elles font leur apparition le 25 mars 1919 avec la loi prévue à cet effet. Celle-ci est assez austère et est complétée en 1946, bien que cela n’ait pas un grand succès. En droit français, une convention collective du travail est un texte venant en complément du droit du travail en vigueur en niveau national, définissant les statuts (rémunérations, embauche, conditions de travail) des travailleurs d'une entreprise, d'un groupe d'entreprises ou d'une branche professionnelle, après une négociation passée entre les employeurs ou leurs organisations et les organisations représentant les salariés (syndicats) du périmètre concerné.
→ Chômage : un fond national est créé à partir du 20 août 1914. Puis, le 26 octobre, le ministère du travail et celui de l’intérieur créent un office central de placement des chômeurs et des réfugiés. Le 30 octobre 1935, une aide financière est débloquée pour les chômeurs. En 1940, le 11 octobre, la loi « relative au placement des travailleurs et à l’aide aux travailleurs sans emploi », réalisant la réforme du système public d’aide et de placement des chômeurs. Création des offices régionaux et départementaux de travail et du commissariat à la lutte contre le chômage (CLC).
→ Délégués du travail : les entreprises adoptent la notion de “délégué du personnel” dès le passage de la loi du 16 avril 1946. Le délégué du personnel est le représentant élu des salariés auprès de la direction. Il a une mission de représentation et de consultation au sein de l'entreprise. Néanmoins, même s'il dispose d'un temps imparti à ses activités de représentation, il est un salarié comme les autres au sein de l'entreprise.
→ Déportation : un comité d’action contre la déportation (CAD) est créé le 14 juillet 1943.
→ Direction du travail : elle est créée le 1ier avril 1899 et consiste à contrôler l'application de la réglementation du travail, conseiller et informer les employeurs et les salariés sur leurs droits et obligations. L’inspecteur du travail tente également de concilier les parties, notamment lors de conflits collectifs… A partir du 31 octobre 1941, les effectifs de l’inspection du travail sont significativement augmentés et le corps des médecins inspecteurs du travail est créé, grâce à la loi portant sur la « réorganisation de l’Inspection du travail et de la main d’œuvre ».
→ Droit au travail : “Chacun a le devoir de travailler et le droit d'obtenir un emploi. Nul ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de ses opinions ou de ses croyances.”
→ Durée de travail : le 21 juin 1936 est également sortie la loi « instituant la semaine de 40 heures dans les établissements industriels et commerciaux et fixant la durée du travail dans les mines souterraines ».
→ Étrangers : c’est le 2 novembre 1945 qu’est créé l’Office national d’immigration part l’ordonnance relative à l’entrée et au séjour des étrangers en France.
→ Femmes : celles-ci ont des droits égaux en tout point à ceux des hommes.
→ Formations : “La Nation garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à l'instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L'organisation de l'enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de l'Etat.”
→ Grève : “Le droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent.” Ce droit est donc pleinement reconnu par la Constitution.
→ Horaires : depuis l’adoption de la loi du 25 avril 1919, les journées de travail sont de 8 heures.
→ Hygiène et sécurité des travailleurs : une loi est mise en vigueur pour le milieu industriel le 12 juin 1893. Celle-ci est la première à reconnaître un droit à la santé à tous les salariés de l'industrie en France. Son objectif est la mise en place de "conditions d'hygiène et de salubrité nécessaires à la santé du personnel". A partir du 28 juillet 1942, un service social et un service médical sont installés dans les entreprises comptant plus de 250 salariés. Le 11 octobre 1946 est ensuite instauré la médecine du travail qui ont pour mission exclusive d'éviter toute atteinte à la santé des salariés du fait de leur travail. Il existe différents types de visites médicales.
→ Pensions : “Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des moyens convenables d'existence.”
→ Repos hebdomadaire : depuis le 13 juillet 1906, cette loi est définitivement promulguée. Cette loi accorde à tous les salariés de l'industrie et du commerce un repos de 24 heures après six jours de travail par semaine. Ce n'est que l'article 2 de cette loi qui stipule que le repos hebdomadaire doit être donné le dimanche.
→ Retraites : le 12 juin 1894, une première loi est sortie pour réglementer la retraite des ouvriers. Cette même loi permet aux retraités de recevoir une pension liée à leur nouvel état. Ce n’est que le 5 avril 1910 que la loi prévoit une retraite pour les ouvriers et les paysans.
→ Salaire : depuis le 10 juillet 1915, loi prévoit un salaire minimum pour les ouvrières à domicile dans l’industrie du vêtement.
→ Sécurité : le service travail obligatoire (STO) pour les classes 1920 à 1922, avec la création d’un commissariat général au service du travail obligatoire (CGSTO), est mis en place par la loi du 16 février 1943.
→ Sécurité sociale : elle est instituée par l’ordonnance du 4 octobre 1945. Puis, le 19 octobre, une ordonnance relative au « régime des assurances sociales applicable aux assurés des professions non agricoles » réorganisant la réglementation en matière d’accident du travail, est complétée par l’acte fondamental du 30 octobre 1946 organisant la prévention, la réadaptation, les indemnisations.
→ Syndicats professionnels : leur création est autorisée par la loi Waldeck-Rousseau du 21 mars 1884.
→ Travail des enfants : selon la loi du 19 mai 1974, les enfants de moins de 12 ans ne peuvent être employés avec une journée de travail limitée à 6 heures, et à 12 heures de 13 à 16 ans. Le travail de nuit est interdit jusqu’à cet âge. Quinze postes d’inspecteurs du travail rémunérés par l’État sont également créés pour faire respecter la loi.
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