L’Onmyōdō est une pratique traditionnelle japonaise originaire du monde de Iroha mêlant sciences naturelles et occultisme. Elle est basée sur les philosophies chinoises des cinq éléments ainsi que l’équilibre entre le yin et le yang.
Cette cosmologie ésotérique est aussi fortement influencée par les courants taoïstes, bouddhistes et shintoïstes.

Autrefois sous contrôle impérial, la pratique de l’Onmyōdō est ensuite déclarée comme superstition interdite du milieu du XIXe siècle jusqu’à 2006 où elle est de nouveau autorisée.

Les règles pour pratiquer l’Onmyōdō sont strictes et tout manquement à l’une d’entre elles peut avoir des répercussions importantes sur le corps et l’esprit du fautif. C’est pour cette raison que les clans étudiant cette pratique ont tous une règle commune : il est interdit d’enseigner cette pratique à une personne extérieure au clan excepté sous autorisation spéciale du chef de clan.

Les pratiquants de  l’Onmyōdō sont connus sous le nom d’Onmyōji. Ils sont connus pour être des professionnels en magie et en divination, ils peuvent tour à tour créer ou lever des malédictions ainsi que convoquer ou révoquer des esprits. Il est souvent très déconseillé de tenter de jouer un tour à un Onmyōji.
Autrefois, il avaient de nombreuses responsabilités à la cour, obligations levées depuis la disparition de Abe no Seimei. Dans leurs responsabilités, on pouvait trouver les suivantes : suivi du calendrier, prédiction des catastrophes pouvant s’abattre sur la capitale, protection de la capitale contre les mauvais esprits.

L’Onmyōdō se fait vraiment connaître grâce à Kamo no Yasunori et Abe no Seimei, le premier étant le maître du second. Et si le clan Abe devient le gérant du bureau impérial d’Onmyōdō, le clan Kamo devient le gardien héréditaire du calendrier.

/!\ Il n'est pas nécessaire de voir les esprits pour être Onmyōji. Par ailleurs, rares sont les personnes pouvant voir les esprits.

Les techniques Onmyōdō tirent directement sur l'énergie vitale d'une personne ce qui rend plus dangereux l'utilisation de ces dernières. Si un Onmyōji surestime ses forces, il peut réussir à vider sa réserve d'énergie vitale et alors causer sa mort.

Les "mantra" et signes donnés bien que basés sur le réel de la tradition Onmyōdō sont donnés à but récréatif et donc, sciemment donnés de manière inexacte.



Mudra : concerne la gestuelle des mains
Mantra : concerne les paroles récitées


Défense : 11 en main gauche, tourné vers l’ennemi // 2 en main droite de profil posé au creux de la poitrine.
En récitant en boucle le mantra de protection, cela crée un dôme de protection autour de la personne qui la récite. Cela englobe également les personnes se trouvant dans le cercle direct de l’invocateur.




Recherche concernant un objet ou personne lié à soi-même : 9 en main droite de profil.
En récitant une fois le mantra de recherche, des visions apparaîtront dans la tête de l’invocateur pour indiquer le lieu où se trouve la personne / l’objet.
A noter : Il faut que la personne soit intimement liée à l’invocateur pour que cette méthode fonctionne.
A noter bis : Malgré les visions, il est possible que l’invocateur ne reconnaisse pas le lieu montré.
Attention : Si une personne protège le lieu de la recherche, l’initiateur de celle-ci subira un violent choc de rejet pouvant aller jusqu’à étourdir un moment.





Attaque ponctuelle : (Rin-Pyo-Tô-Sha-Kai-Jin-Retsu-Zai-Zen) Kuji-kiri est une série de neuf mandra dont il faut prononcer le nom à chaque fois qu’un signe est effectué. Très efficace, c’est aussi le plus facile à mettre en place même s’il est recommandé de s’entraîner à une exécution rapide si on veut réussir à tenir face à plusieurs ennemis.





Purification : Mains en position « rin »
Prononcer pendant ce temps le mantra « on baishiramantaya sowaka » jusqu’à ce que la personne purifiée ne soit plus possédée.
Conseil : entraver la personne avant car celle-ci peut se montrer extrêmement violente en cas de purification.
Il est également conseillé de faire brûler de l’encens sacré pour renforcer le mantra.
A noter : Cela marche aussi sur un lieu peuplé d’esprits mais cela n’empêchera pas ces derniers de vous attaquer pendant ce temps.


Barrière : 12 en main gauche, dirigé vers le sol // 2 en main droite, de profil
« Lomaku jipikia nan salaba tata geata nan sowaka »
Cela créera une barrière dans la pièce où l’invocateur l’a prononcé. Il faut savoir que cette barrière pompe constamment l’énergie de son invocateur même si celui-ci n’a plus besoin de se trouver dans la pièce pour l’alimenter.
Pour défaire la barrière, soit l’invocateur doit la lever, soit l’ennemi doit la briser.
Attention : Si l’invocateur s’endort ou perd connaissance, la barrière disparaît.


Guérison des malédictions : Mains en position « zai »
Prononcer pendant ce temps le mantra « on baishiramantaya sowaka » jusqu’à ce que la personne guérit ne soit plus maudite.
Cela ne fonctionne cependant que sur les malédictions « légères » bien que plusieurs onmyoji peuvent le faire en même temps pour renforcer la guérison.
Conseil : Faire brûler de l’encens sacré renforce le mantra.



Inscrit sur papier, ils sont chargés par celui qui les écrit et ne sont utilisables qu’une seule fois.
Il existe plusieurs types de sceaux :

Défensif :
- Peuvent être portés par n’importe qui et c’est l’énergie chargée dans le sceaux qui protégera le porteur d’une seule attaque. Quand le sceau a été consommé, celui qui l’a écrit le ressent. Ils restent actifs tant que le porteur n’a pas subi d’attaque.
- Peuvent être collés sur un support afin de repousser ou pour créer une barrière. Il faut cependant les changer régulièrement car leur efficacité diminue jusqu’à disparaître totalement au bout de quelques mois.

Offensif :
Ils servent à charger une attaque élémentaire. En combat, il suffit de mettre son énergie dans le sceau pour donner l’impulsion afin que l’élément sorte du sceau.
Il s’agit d’une attaque proportionnelle à la puissance de l’utilisateur et bien que celle-ci soit rapide et brutale, elle reste extrêmement brève.


- en bois : simple représentation d’une personne coupée dans une fine planche de bois, il suffit d’y inscrire le prénom et le nom de la personne en y mettant toute sa volonté pour que celle-ci devienne son effigie. Suivant la volonté qu’on y met, elle peut maudire ou protéger la personne visée.
On peut également y inscrire la date de naissance pour plus d'impact.

- en paille : il faut une mèche de cheveux pour qu’elle représente la personne et ne sert qu’à maudit en plantant plusieurs pieux dedans jusqu’à causer la mort de la personne visée.


Peut prendre plusieurs noms et plusieurs formes… Il s'agit d’un « jeu » qui passe souvent chez les jeunes, un peu comme les chaînes internet.
Il s’agit d’une feuille de papiers avec d’étranges signes et de nombreuses cases carrées dans un cercle au centre de la pièce. Il faut marquer son nom et son prénom sur le côté de la feuille et noircir dix carrés au choix. Suite à cela, il faut enterrer la feuille de papier au pied d’une arche de temple ou de cimetière.

Ndlr : Quand la puissance spirituelle atteinte par l’amas de feuille remplie est suffisante, une puissante malédiction est lancée sur l’endroit ciblé sur le sort. Le sort est habilement caché alors, à moins d’être un Onmyōji certifié ou en formation depuis un moment, il est impossible de savoir que s’en est un.
Le seul moyen d’arrêter la malédiction est de la retourner sur l’ensemble des personnes ayant rempli les fiches.

Un rituel est le concept le plus compliqué de l'Onmyōdō et très peu de ces derniers arrivent à les lancer seuls. Ils demandent beaucoup de puissance, de précision et de concentration pour éviter que le retour d'énergie déployé ne soit brutal, voire mortel.
Ici, vous n'aurez les rituels que tous les clans connaissent et apprennent à leur membre ( ils doivent en connaître parfaitement la théorie même s'ils ne sont pas en capacité de les lancer seul).

-- Recherche d'une personne : Sur une table, brûler de l'encens devant une plaque avec la date de naissance de la personne recherchée ainsi qu'un objet lui appartenant, si possible porté très récemment. Ensuite, utiliser le même mudra que pour la recherche.
Si la personne est en vie, des flash rapides et courts apparaîtront dans l'esprit de l'invocateur.
Si la personne est décédée, elle apparaîtra sous forme d'esprit pendant une minute environ ou elle pourra communiquer par geste (sans bruit) avec l'invocateur. Elle ne répondra qu'aux questions de l'invocateur.

-- Goryō Shinkō, pour exorciser un esprit : Devant l'esprit, briser un mala (collier de prière bouddhiste ou tibétain) en commençant à réciter le madra de la purification, suivit de celui de la guérison puis de la barrière en continue. Les perles du madra s'élèveront alors pour entourer l'esprit (qui ne pourra pas détruire les perles) et l'emprisonneront.
La puissance de l'Onmyōji sera multipliée par chaque perle.
Plusieurs exorcistes peuvent réciter ces prières en se plaçant à chaque orientation des points cardinaux.

-- Onryō, pour libérer d'une malédiction : Il y a plusieurs méthodes...
1 / Quand la malédiction est lancée par un yōkai, il faut que celui-ci décide lui-même de la lever. En effet, tuer ou exorciser le responsable ne sert à rien.
2 / Quand il s'agit d'un esprit, il faut exorciser l'esprit. Pour gagner plus de temps afin de protéger la vie de la personne maudite le temps que l'exorcisme de l'esprit soit fait, il faut encenser la pièce où la victime se trouve et que neuf Onmyōji, chacune dans une des positions composant le mudra Kuji-kiri en répétant ce dernier en boucle jusqu'à disparition du responsable de la malédiction.

Autrement dit, l'Onryō n'est utilisé que quand il s'agit de malédiction lancée par un humain (Onmyōji ou non) sur une autre personne. Pour annuler ce genre de malédiction, il n'y a toutefois pas d'autres solutions possibles que de la retourner à (ou aux) envoyeurs.
Pour la retourner, il suffit de briser la poupée créée (si la malédiction est via une poupée), soit déterrer tous les talismans ou autre Ryokuryou et les purifier par le feu en prononçant le mudra de la purification (avec plusieurs Onmyōji suivant le nombre/puissance du lanceur). La malédiction se retournera donc vers le lanceur qui ne pourra pas s'en défaire tant qu'elle n'est pas accomplie.

Par l'étude et l'observation du ciel à l'aide d'une table de divination, les Onmyōji peuvent lire les grands moments de l'avenir via la position des étoiles. Cependant, c'est une matière tellement difficile que celle-ci (bien que connue vaguement) n'est plus utilisée depuis la mort de Abe no Seimei. Tout comme la cosmologie d'ailleurs.



Une branche toute aussi compliquée que les rituels, et donc rare parmi les Onmyōji... Il s'agit de se lier à un esprit afin que celui-ci aide l'Onmyōji auquel il est lié à combattre. Cela ne dépend pas uniquement de la puissance de l'invocateur mais aussi de son affinité avec l'esprit en question. A noter qu'un esprit puissant peut accepter de se lier à un Onmyōji plus faible que lui. Mais, en cas de désaccord, ce dernier pourra se retourner violemment contre celui avec qui il a fait ce lien.

Il s'agit d'un contrat spirituel, une révérence alors que chacun des deux partis est emmitouflé dans son aura spirituelle. Alors que les deux conviennent d'un contrat, leurs énergies se mélangent pour valider l'accord aux termes énoncés.
A retenir qu'un contrat ne peut pas être passé ou léguer à une autre personne. Un shikigami peut très bien choisir de suivre une personne et refuser de se lier au successeur/enfant de son "maître".

//Attention\\ Le nombre et la puissance (concernant des shikigami PNJ) sont soumis à cette demande ici. Si un joueur (esprit) décide de devenir le shikigami d'un Onmyōji ou se propose pour le devenir, merci de le signaler ici.



Pour se défendre aux maximums de nombreuses malédictions (ou du moins les atténuer) beaucoup d'Onmyōji décident de ne pas utiliser leur véritable identité (du moins, ne la donne jamais complètement) afin de se protéger. En effet, une malédiction fonctionnera toujours mieux avec le nom véritable et complet complété de la date de naissance (et date de mort s'il s'agit d'un esprit) de la cible.